Coopération au développement

2023/6/14

Coopération bilatérale du Japon pour le Burundi

Ayant une densité élevée de la population sur son petite territoire, le Burundi souffre de la dévastation des terres agricoles et des infrastructures à cause de la guerre civile. Ainsi, sa productivité agricole reste faible et le pays manque fortement de denrées. En outre, les frais de transport restent élevés et cela est dû au fait que le pays est enclavé et la situation économique du Burundi reste extrêmement vulnérable. Le revenu national brut par habitant en 2015 est 260 dollars américains (Banque mondiale), l' indice de développement humain en 2014 est au 184ème sur 188 (PNUD). Nous constatons que le Burundi reste dans une situation extrêment difficile parmi les pays subsahariens.

La coopération au développement du Japon pour le Burundi remonte jusqu’aux années 1970. Bien que la coopération se limitait à travers les organisations internationales pendant la guerre civile déclenchée en 1993, le Japon a décidé de redémarrer en partie la coopération bilatérale en 1999, ce qui a entriané la coopération du don aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine (GGP, sigle en anglais) ainsi que l'offre de stage au Japon. Après le succès du processus électoral démocratique en 2005 et la stabilisation de la situation sécuritaire, le Japon a rouvert la coopération bilatérale complète en 2006 où le bureau de la JICA, Agence de coopération internationale du Japon.

La politique actuelle d’assistance du Japon pour le Burundi a été élaboré en 2014. En tenant compte du Cadre Stratégique de Croissance et de Lutte contre la Pauvreté (CSLP II) du gouvernement du Burundi, la politique d’assistance fixe trois piliers comme les domaines prioritaires : 1) l’amélioration des infrastructures de transport et de la capacité douanière, 2) le développement de l'agriculture et 3) l’amélioration des services sociales de base.

Visitez le site de la JICA pour notre coopération bilatérale au Burundi

GGP: Dons aux microprojets locaux

En 1989, le gouvernement du Japon a instauré le don aux microprojets locaux contribuant à la sécurité humaine (GGP, sigle en anglais) dans le cadre de l’APD, pour répondre de divers besoins de développement relatifs à la sécurité humaine.

L’ambassade finance des projets de construction, réparation d’infrastructures, acheter les matériels nécessaire dans les domaines de l’enseignement primaire, des soins de santé, de l’eau et de l’assainissement, de l’agriculture et de la protection de l’environnement avec un financement maximal de 10 millions de yens (environ 90 000 dollars américain).

Toute organisation à but non lucrative qui met en œuvre des projets de développement au niveau local au Burundi, y compris les ONGs internationales et locales, les collectivités locales, les établissements éducatifs tells que les écoles primaires et secondaires, et les établissements médicaux tells que les hôpitaux, est susceptible de bénéficier du don. Les institutions gouvernementales et les organisations internationals ne peuvent généralement pas bénéficier du don, à l’exception de certaions cas tels que les mesures contre les conflits ou les sinistres. Les ONGs qui puissent bénéficier le programme de dons destinés aux ONGs japnaises ne sont pas éligibles du GGP.  

Posturer vos projets pour le GGP

- Lisez et comprenez pleinement les règles et exigences liés au financement GGP mentionnées dans la demande de financement téléchargeable ci-dessous
- Complétez le formulaire dans son intégralité. Tout formulaire incomplet sera automatiquement rejeté
- Envoyez le formulaire de demande complète à L’Ambassade du Japon à Kigali dont l’adresse se trouve ci-dessous:

Par mail : ggp.burundi@kq.mofa.go.jp
Par courrier :
Embassy of Japan (Attn: GGP Section)
P.O. Box 3072, Kigali, Rwanda
Tel: +250-(0)25-250-0884
Fax: +250-(0)25-250-0885